Où et pour qui je travaille ?

Bon c’est pas tout ça, mais les trois mois au Canada ne sont pas faits (que) pour le tourisme, il y a aussi un boulot à accomplir ! Je suis donc un stagiaire de l’entreprise française Brochot, et j’effectue mon stage dans sa filiale canadienne qui se nomme… Limpact ! (« super, genre j’ai besoin du suspens des trois petits points de suspension pour connaître le nom de l’entreprise où tu travailles Maxime »)

Voilà à quoi ça ressemble de face :

(je vous montrerai pas les autres côtés, c’est beaucoup moins glamour)(et c’est surtout que c’est top secret défense de la mort qui tue, si si)

Comme vous pouvez le voir sur la photo, un petit drapeau canadien, forcément. Ouai, parce que sais pas si c’est qu’ils sont chauvins, ou fiers, ou que c’est juste à cause des JO (et qu’ils ont peur qu’on sache pas que ça a lieu au Canada) mais je dirai qu’il y a au moins une maison sur deux qui possède son drapeau ! Et attention, pour certain c’est pas le petit drapeau nieunieute, c’est le mat et tout le tralala. Eh ouai, ça rigole pas ! Enfin c’est quand même pas partout ça.

Pour faire rapide, Limpact fabrique des cathodes. (« super, c’est rapide ! »).

Vi ba je vais faire un peu plus long quand même !

Alors des cathodes pour faire quoi déjà ? Elles sont utilisées pour effectuer l’électrolyse permettant la « fabrication » des métaux non ferreux comme le cuivre et le zinc (vi ya pas fabrication car « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » comme disait… « non pas la voisine, Lavoisier »)(« ok il est à chier mon calembour, je vais me coucher »)

Mais pas avant d’en avoir fini avec Limpact. Vous savez pas ce que c’est une électrolyse ? Ba tant pis pour vous, vous aviez qu’à ne pas dire que ma blague était nulle, allez là pour voir comment ça se passe : http://www.cnrs.fr/cnrs-images/chimieaulycee/THEMES/electrolyse/principe.htm (je suis sur que tout le monde s’en fout et que personne ne va cliquer sur ce lien)(ba vous avez bien raison !)

A quoi ça ressemble une cathode ? J’ai pas de photo. J’en mettrai une plus tard (si vous êtes gentils et que vous rigolez à mes blagues pourries)

Bref, dans cette usine il y a des machines à commande numérique qui usinent une partie des cathodes. Mon job c’est de mettre en place une supervision sur ces machines, afin de connaître leur productivité. J’expliquerai peut être comment je fais ça dans un autre article, mais ça deviendrait hors sujet ici.

C’est pas une très grande entreprise, j’ai aucune idée du nombre exact de salariés mais ça doit pas être plus de 100 personnes.

Voilà mon bureau :

Je suis avec une autre personne, dénommée Phil, un très charmant jeune homme de 67 ans, et qui est gentil comme vous pouvez pas imaginer.

Et bien voilà pour la présentation de mon lieu de travail !

Où suis-je exactement ?

Bon, c’est bien d’être arrivé tout ça tout ça, « mais il est où exactement Maxime ? » Voyons un peu la carte de plus près.

« Bon, alors, tu vois, ça c’est ta mère, ça, c’est ma … » Oh pardon je m’égare.

Voici sur la carte générale où je me situe :

(vi vi le « B » c’est bien moi, ça veut dire « boubourse »)

Donc je suis dans la région Ontario du Canada, la plus peuplée du Canada. Se trouve dans cette charmante région les villes Toronto et Ottawa, respectivement capitales de région et du pays. Environ 13 millions de personnes vivent en Ontario. Pour info, le Canada c’est 34 millions d’habitants (et ouai, c’est pas tant que ça), pour tenez vous bien… 20 fois la France ! Mais bon, c’est aussi un des pays possédant les plus grandes étendues désertiques.

Un petit truc intéressant : 25% de la population canadienne vit dans un rayon de 150km autour de Toronto.

Ontario vient de la langue huronne (nan, un huron c’est pas un oiseau c’est un indien)(je vous pardonne d’avoir hésité, c’est vrai qu’ils ont tous les deux des plumes) et signifie « belle eau scintillante ». Cchhééé  miignnoonn !!!

Bon, pour en revenir à moi, parce que je suis égocentrique et que je veux parler de moi : je suis à Cobourg, charmante petite ville située à 100km à l’est de Toronto, le long du Lac Ontario. Si je traverse le lac à la nage je tombe sur les chutes du Niagara. Vous pouvez voir un peu New-York qui est pas très loin, Detroit également.

Un petit re-zoom ça va faire du bien :

Voici Cobourg.

« B », c’est là où j’habite.

« A », c’est là que je travaille.

Entre les deux, 25 minutes à pied. Mais comme vous pouvez le voir, il y a une voie de chemin de fer. Je peux emprunter un petit chemin le long de la voie par temps convenable (entendez par là quand c’est pas détrempé et qu’il fait jour). Par ce raccourci, c’est 12 minutes. Impec’ ! Bon je suis un peu éloigné du centre, qui est à 25-30 minutes (« oui, toujours à pied, on sait »), et la ville s’étend vers l’ouest, pas de bol ! Donc le centre commercial et les nouvelles installations sont totalement de l’autre côté de la ville.

Et bien voilà, maintenant vous savez me situer sur une carte !

Différences Canada-France

Voici un article qui a pour but de relever toutes les différences que je remarque entre ce que nous avons en France et ce qu’on trouve au Canada, que ce soit pour la nourriture, les accessoires… tout ! Il va donc grandir au fur et à mesure, pour à la fin être un truc imbuvable (ba vi, faut le dire)

C’est parti !

  • On va donc commencer par quelque chose qui m’est cher, à savoir : le nutella ! J’entends déjà mes très chers amis de Lens qui connaissent mon expérience du nutella (n’est-ce pas Alex ? 😉 ). Avant de parler de ce que j’ai trouvé de différent, voici une photo de mes défunts pots illustrant la consommation personnelle de l’année scolaire 2008-2009, sans compter les vacances évidemment. Mon coloc’ a également participé à tout ça, mais je pense que sur un pot il devait pas en manger un quart.

C’est donc fort de ma gourmandise que je peux attester de ça : le nutella a un goût différent au canada.

« Nien nien nien, de toute façon Maxime est toujours capable de trouver un goût là où yen a pas ». Et ba non chère personne qui doit se reconnaître (il peut y en avoir plusieurs 😉 ), il a vraiment un goût légèrement différent.

Autre chose : le pot n’est pas en verre mais en plastique ici.

  • Unité de mesure

J’ai achté une bouteille de Schweppes une foué. Devinez un peu de combien de mL ?

Eh oui, vous avez bien vu, 710 mL. Si c’est pas un volume à la noix ça.

Merci les conversions anglo-saxonnes. En fait, ils sont censés se mettre à la norme internationale, qui demande l’usage des litres, mètres… Ce qu’ils ont fait ici. Mais ils ont gardé un volume qu’ils connaissent avec l’ancien système métrique (ya que moi qui trouve ça marrant je suis sur… )

Autre chose : Jan, la personne chez qui je vis, m’a dit : « oh mon dernier garçon est super grand, il mesure 6 foots 3/4 » (un truc dans ce eaux là). Génial ! Mais j’arrive pas à me le représenter ça !

Pleins d’autres choses vont suivre dans cet article !

Arrivée au Canada

Ah, l’accueil canadien !! Ba c’est pas pour maintenant.

On descend de l’avion, circule pendant 10 minutes dans l’aéroport énorme de Toronto, pour finir dans une salle, comment dire, immense. Et là, des centaines de personnes qui font la queue ! « Nan, c’est pas pour nous ça… Si ? »

Voyez la photo d’à côté ? Ba c’était plein !

Et là commence une attente de 50 minutes, pour vous présenter à des douaniers plus aimables les uns que les autres. Enfin, c’est mon tour ! Ah oui c’est vrai, on leur présente un petit formulaire qu’on a du remplir à la fin du vol. On dit que les canadiens sont exigeants et pointilleux, maintenant je sais pourquoi ! Même les canadiens en vacances quelque part à l’étranger doivent répondre à toutes leurs questions : « Vous étiez où ? Pourquoi ? Qu’est-ce que vous avez fait là-bas ? »

Bref, monsieur le douanier québécois me dis : « Vous pouvez vous diriger là-bas s’il vous plaît? Merci »

Maxime le gentil se dirige là-bas. Et là : surprise surprise ! Encore une queue. Mais attention, celle là est mieux : il y a moins de monde, que des non-canadiens, et ça avance encore moins vite. 25 minutes plus tard, une petite dame vous pose à nouveau des questions, vous demande votre convention de stage, des précisions sur ce que vous allez faire. Au final c’est bon, je peux passer.

Bon, et bien après avoir attendu 1h15 pour qu’on me pose des questions, ça y est, je suis officiellement au Canada. Après tout ça, inutile de vous dire que mes bagages m’attendaient !

Et là, qui pointe le bout de son nez ? Madame Poisse ? Nan, plutôt Maxime le pas doué. On prend un petit chariot pour circuler plus facilement. Forcément, c’est 2 dollars. On glisse directement sa carte de crédit. « Veuillez retirer votre carte s’il vous plaît ». Mince, ça semble mal parti avec elle… On la reglisse dedans. « Veuillez retirer votre carte s’il vous plaît ». Oh oh. Bon, on essaye ailleurs : « Veuillez…  » Ah !

Et là, un petit gars tout gentil qui vient vous dire : « c’est bon monsieur, vous pouvez prendre votre chariot »

« Sérieux ? Nan… »

Et si, le chariot est alors démagnétisé et on peut le prendre. « Mais c’est super alors ! ça veut dire que Maxime a payé trois chariotes ! »

Direction maintenant le Coachway Service je sais pas quoi qui est une voiture qui me prend de l’aéroport et m’amène pile chez moi. Un taxi quoi. Mais il y a quand même 100km à parcourir… Gloups. Je préfère pas connaître le prix de ce truc, mais c’est pas moi qui paye, c’est l’entreprise. Ils assurent quand même !

Pendant ce voyage mon voisin qui sentait pas bon de la bouche à 3 kilomètres tapait des messages. Mais vous connaissez ce genre de personne qui aime laisser le « bip » à chaque fois que vous appuyez sur une touche ? Ouai, c’était ça tout le long. Et à chaque message qu’il recevait, la voix vite prenante d’une dame qui dit : « Message received ! » Ah ! Je vais craquer. Au final redodo. On se réveille et oh ! Cobourg. J’ai dormi 1h30. Cool.

On trouve rapidement la maison. C’est bon, j’y suis ! 19h après le départ de Lille en TGV, me voici devant l’endroit où je vais passer ces 2mois et demi.

Zurich -> Toronto

Alors l’aéroport de Zurich c’est quelque chose, des boutiques de luxe partout, des écrans pour la publicité dans tous les sens, un bâtiment ultra-moderne. RAS avec les Suisses, qui sont très gentils.

Un petit boeing pour faire le voyage et c’est reparti pour un tour.

Encore une petite annonce du pilote : « patati patata », mais il sait dire ça dans au moins 5 langues.

Encore une place hublot, qui a pas servi à grand chose car c’était nuageux durant tout le voyage, pas vu une goutte de l’océan. La seule chose que j’ai pu voir était le Nouveau Brunswick . Vous connaissez pas le Nouveau Brunswick ? Eh ba, qu’est-ce que vous ratez ! Il y a de la neige, des collines, de la neige, une route au milieu de rien, personne dessus… Bref, une région hyper attirante !

C’est pendant ce vol que j’ai fait mes premières armes en anglais. En effet, mon voisin était un américain venant de Los Angeles. Il revenait d’un voyage de 5 mois en Europe, pour ses études. 3ème année d’architecture (encore un ? 😉 ) et ils ont visité l’Europe, et plus en détails Rome pendant tout ce temps. Eh ouai, c’est autre chose que les moyens français là-bas…

Madame Poisse est de retour : sur tous les écrans de l’avion, devinez lequel ne fonctionne pas ? Si si, le mien. Bon, du coup j’ai passé mon temps à dormir. Les 8h00 de vol se sont plutôt vite écoulées.

Un atterrissage parfait, et tout le monde qui applaudit. « C’est quoi ce truc ? Tu crois que je vais t’applaudir parce que t’as fait ton boulot Monsieur le pilote québécois ? J’ai rarement 200personnes derrière moi pour m’applaudir quand je trouve la solution à mes problèmes ! »

Le vol

« C’est bon les gens dans l’avion, j’ai évacué toute ma poisse pour aujourd’hui, si on s’écrase aujourd’hui c’est pas de ma faute ! »

On trouve son siège côté hublot. Personne à côté de moi. C’est parti. Le commandant qui vous parle « la météo est bonne, tralali tralala, on décolle dans 2 minutes »

Décollage : waouh ! super sensation ! (Ba oui désolé c’était ma première fois !) Un bruit énorme, on se met à rouler super vite, les roues avant se lèvent, moins de bruit, et d’un seul coup on a plus d’attache au sol, tout se met à rétrécir à très grande vitesse à travers le hublot.

Je suis assis juste derrière l’aile de l’avion, que je vois très bien bouger dans tous les sens (« mais elle va se décrocher ! »)

Et là, on arrive dans les nuages, et je vois plus l’aile. « Super, c’est ça qu’il appelle une bonne météo lui ? On a pas la même définition alors. »

Mais d’un coup on passe à travers tout ça, et la sensation d’un nouveau décollage quand on voit que les nuages forment un parfait plancher. Grand ciel bleu, soleil, quelques avions par ci par là… et là un grand virage ! Je vois plus rien à mon hublot, que du ciel, je regarde à gauche pour voir de l’autre côté, et je vois que du sol… génial !

Un petit tour du côté des passagers autour de moi : le mec tout blasé qui lit son bouquin tranquille du genre « ouai j’ai pris l’avion tellement de fois que c’est comme le métro pour moi », le mec qui vous montre l’intérieur de son nez et qui est prêt à ronfler…

Je reste bloqué sur l’écran devant moi où je vois quelques données : 8000m d’altitude, 500 et quelques km/h, -53°C dehors. « Tiens Maxime, tu crois que t’aurais froid avec tes boots ? »

Collation (entendre par là un croissant industriel bien comme il faut) et à peine arrivé à altitude maximum qu’on redescend déjà. Les Alpes pointent le bout de leur nez à travers les nuages. Superbe. Petit aperçu de la Suisse vu du ciel. « Super joli, faudra y faire un tour un jour »

Atterissage impec.

Welcome to Zurich !

Let’s go to the airport !

On est le 11/01/2010, c’est parti !

Un réveil super matinal à 4h30, pour prendre un TGV à Lille Europe à 5h58. Direction Charles De Gaulle.

Une fois arrivé à l’aéroport, on trouve le comptoir où faire enregistrer ses bagages. Une dame qui avait l’être sympathique va l’être beaucoup moins tout d’un coup :

« – Euh monsieur, vous savez que c’est 20 kilos la franchise pour les bagages pour Zurich ? dit-elle avec un air faussement gêné et un petit sourire qui veut dire (tu vas payer 19 kilos de supplément mec !)

« Ah bon, c’est pas 2 pièces de 23 kilos ? »

« Non monsieur, c’est 1 pièce de 20 kilos. C’est pour les Etats-Unis ça. »

« Je vais au Canada moi, donc c’est bon. »

« Ah oui mais si vous dites tout en deux fois ça va pas aller tout ça » (c’est sur, ça irait mieux si elle lisait les papiers que je lui donne)

Donc à partir de ce moment c’est moi qui passe pour l’imbécile de service. Bref, elle se met à m’expliquer comment va se passer la suite comme si j’étais écervelé. « ok ok, j’ai compris, merci beaucoup, au revoir madame ».

Maxime s’éloigne, content d’en avoir fini. Mais forcément, il avait oublié de donner raison à la petite dame. Soudain il entend : « Monsieur, monsieur ! »

« Was passiert da? » (Du hast ein Problem?)

« Vous oubliez votre passeport. Vous commencez mal le voyage monsieur » dit-elle avec un regard qui vous rappelle pour quel idiot elle vous a pris deux minutes avant (sauf que là, elle a raison)

Donc inutile de dire qu’après ça, j’avais toujours la main dessus. En effet, ça commence bien !

On va ensuite pour l’embarquement, trois kilomètres plus loin, toujours la main greffée au passeport. Ah ! Content de s’apercevoir qu’il y en a pour 30 minutes d’attente dans la file avant de se faire fouiller. On y passe, on se dit « bon sang, j’espère que j’ai rien oublié ! La minuterie, le détonnateur… »

Bref, je passe le portique, je sonne pas. Deg ! Je voulais me faire fouiller par les deux charmants balourds juste derrière. Ne sois pas déçu Maxime, tu vas continuer sur ta lancée ! Là on voit le petit gars qui scrute les valises aux rayons X et qui fait faire une marche arrière au tapis. Tiens, mais c’est mon sac ça ! Et là il scrute pendant un petit moment, fais un petit regard vicieux à sa collègue qui veut dire « on a quelque chose baby » (prendre la voix de Barry White)

En effet « monsieur, veuillez patientez sur le côté s’il vous plait ». Là, on fouille le fameux sac. Et mince, un attentat râté. Une super paire de ciseaux Mapex avec les poignées toutes molles (que j’adorais) et une bouteille de déo passeront à la trappe.

Ca y est, je vois l’avion et la passerelle :

Super ! J’ai même pas peur ! Bien au contraire, super excité et pressé de décoller.

Enfin, c’est pas tout ça, mais ça provoque quand même une petite envie.

« Toilettes ? Là-bas, c’est bon. »

On passe une porte, et une fois qu’on l’a passé, on se dit : « mais cet endroit me rappelle quelque chose ! Ah ba oui Maxime, c’est là que t’as attendu une demi heure, regarde ! » Chouette, on se retourne, on se rend compte qu’on ne peut pas faire demi tour, pas de poignée sur la porte…

Heureusement je vois un petit passage, et là c’était un autre poste de fouille, bien caché, avec une équipe au complet mais qui attendait le dégel. En effet, c’était leurs copains d’à côté qui se tapaient tout le monde. Je vais pas m’en plaindre d’un autre côté, au moins j’ai pas eu à attendre à nouveau. Par contre le rituel recommence : on enlève sa ceinture, sa montre… Je passe une deuxième fois le portique en me disant « c’est bon, cette fois pour bien faire tu vas sonner » Non. Ouf. C’est bon, j’y suis j’y reste.

Préparation pour le départ…

Ca y est, enfin le premier post de ce blog qui va présenter mon petit voyage de 2 mois et demi au pays des caribous !

Bon, avant de partir, plein de petites choses à préparer, et encore plus quand vous allez dans un pays où il peut faire jusqu’à -30°C !

Au niveau papiers les canadiens sont très exigeants, on a intérêt à être en règle si on veut pas faire le voyage de retour sans avoir vu autre chose que l’aéroport. L’avantage, c’est que je fais mon stage dans l’entreprise Limpact de Cobourg, dont la maison mère est Brochot, entreprise française. Et ça simplifie beaucoup les démarches : pas besoin de permis de travail ! Bon, restera à expliquer ma situation à la douane une fois arrivé à l’aéroport, mais normalement tout doit bien se passer.

Billet d’avion

C’est pas si cher que ça quand on s’y prend à l’avance !

550 euros l’aller-retour avec Swiss Airlines. Bon, il y a quand même un petit truc : je dois passer par Zurich, changer d’avion et prendre ensuite la direction de Toronto. Idem pour le retour.

Départ le 11/01/2010, 10:00 à Roissy pour Zurich. Correspondance à 13h10 pour Toronto.

Vêtements

Bon, une photo vaut mieux qu’un long discours, voilà à quoi je risque de ressembler en me baladant là-bas :

Un beau manteau bien chaud, les traditionnels bonnets, écharpe et gants (qui sontMax tout équipé d’ailleurs très beaux, n’est-ce pas mes chers cousins ? 😉   )

Et ces superbes boots, d’au moins 1kilo chacune. Elles sont énormes, ça à pas l’air comme ça, mais je gagne un bon nombre de centimètres (vu ma taille, ça peut pas me faire de mal) mais alors on a bien chaud, ya pas de soucis à ce faire là dessus. D’un autre côté elles sont conçues pour aller jusqu’à -18°C, c’est le mieux qu’on puisse trouver chez Decath’ !

En fait pour pas se cailler dans le grand nord, on utilise la technique des 3 couches. Un superbe Damart super sexy pour évacuer la transpiration (hum…), un petit polaire pour conserver la chaleur du corps (pour continuer de transpirer dans son Damart) et un coupe-vent (nan nan, pas un Way-K, un manteau un peu plus chaud quand même)

Des crèmes protectrices, des chaussettes bien chaudes… et c’est bon, me voilà prêt à affronter le grand froid !